journées libres
En ouvrant les volets samedi matin, nous constatons ahuries la tempête de neige. Le week end commence bien. Nous sortons affronter le blizzard après longues réflexions pour faire quelques courses et mangeons au "mac do" (pour ne pas se sentir trop dépaysé). Le menu big mac à 1euros50 et identique à chez nous.
Nous retrouvons à 14h notre ami Quie mu qui nous emmène au musée d'histoire de la Chine. Le taxi coûte 90 centimes et nous frôlons la mort une dizaine de fois. Le musée est très grand et gratuit, toutes les salles sont très interéssantes, et nous nous extasions entre calligraphie, peintures, porcelaines et bijoux. Nous rentrons frigorifiées et toutes rouges et mangeons de bonnes vieilles coquillettes avec sauce tomate barilla du carrefour. La cuisine et pour le moins rustique : inondé, les plaques menaces d'exploser et Stephanie se retrouve avec la porte du frigo dans les bras. On ne s'ennuie pas et nous rigolons beaucoup jusque là.
Aujourd'hui il fait très beau. La neige fond et c'est une vraie pataugeoire. Nous marchons dans la ville toute la journée et rentrons ce soir assez triste. C'est une grande ville sans charme où les grandes avenues cachent la misère des ruelles. La pauvreté et l'insalubrité nous choque. Nous traversons un marché où la viandes et les poissons sont à même le sol, les oeufs flottent dans la boue, et les odeurs sont intenables. Des hommes pêchent dans un fleuve qui ressemble plus à un égoût et les impasse sont remplis de tas d'ordures. Je pense que l'école et les appartements où nous logeons sont un grand luxe dans cette ville. C'est étrange, on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe ici : de nombreux immeubles sont à l'abandon où en destruction et autant sont en construction. Mais où vivent tous ces gens? Nous sommes bien né sous une bonne étoile.